A la lumière d'une récente étude de 60 millions de consommateurs portant sur la toxicité d'une centaine de produits de notre quotidien, et révélant des traces de nombreuses molécules impactantes pour la santé, le choix du mode biologique pour notre AMAP devient de plus en plus évident à mesure que le temps passe. Dès le départ, le collectif de création de l'association a préféré ne pas transiger avec les modes ambigus du « raisonné » ou « durable ».
Et ce n'est pas la voie la plus facile pour trouver un producteur de légumes BIO, de préférence en phase d'installation, dans un périmètre de moins de 30 km. Il a fallu de nombreux contacts, des recherches par le bouche à oreille et nombre de visites infructueuses. Mais notre nouvelle maraîchère, Sandy Laurore, a relevé le défi de la succession de Mathieu Régal depuis trois mois déjà. Avec Mathieu nous nous régalions, avec Sandy c'est une aube nouvelle qui se lève sur nos petits légumes...
Une dizaine d'Amapiens, dont quatre membres du collectif de gestion, ont visité dimanche dernier l’exploitation de Sandy, lors d’une belle matinée clôturée par un buffet champêtre, le long du ruisseau chantant.
Concernant les laitages, il fut impossible de "débaucher" le producteur déjà très occupé par les AMAP de Romagnat et Ceyrat. Quant à la candidate avicultrice, bien qu'ayant visité sa belle ferme à côté de Billom, le collectif a préféré conditionner son intégration à l’AMAP par une conversion bio. Pour cela, nous l’avons aidé à prendre contact avec des "paysans-conseil" de Bio63 pour le calcul du relatif surcoût de ce mode de production.
Car ce n'est pas une petite différence que de cultiver sans les produits pétrochimiques presque magiques, pour lutter contre la chenille du chou ou la limace amatrice de tendres plans de salade. Il serait tellement plus facile de prendre un pesticide qui élimine tous les insectes volants, coccinelles ou innocentes abeilles. Il suffirait d'acheter les granulés bleus qui dessèchent lentement les gastéropodes, plutôt que du sulfate de cuivre ou de la cendre de bois pour les repousser, sans les tuer. Alors, même si le label AB doit encore s'améliorer, avec des critères supérieurs comme ceux de « Nature et Progrès » ou « Bio Cohérence » nous préférons encore rester de ce côté de la barrière, des valeureux 4% de paysans BIO en Auvergne.
C'est ce que viendra dire la brillante cinéaste Marie Monique Robin lors de la projection de son film « Les moissons du futur » à la foire biologique de St-Gervais d'Auvergne, le dimanche 29 septembre. C'est bien la moindre des choses de se tenir aux produits naturels, pour l'environnement et pour les habitants qui y vivent.
Emilie Morata
du collectif de gestion.
Le 07/09/2013
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